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Présentation du GRIPFigeac
Un peu d'histoire...
En 2007, le Conseil Scientifique (CS) de l’Université Toulouse le Mirail, dirigé alors par Jean-Marie CELLIER, a reconnu l’existence d’une entité de recherche nommée Laboratoire de Recherche Pluridisciplinaire du nord-est de Midi-Pyrénées (LRPmip), faisant d'elle une entité membre de la MSH-T localisée sur le site de Figeac. La création de cette entité avait pour objectifs de faciliter la collaboration entre elles et eux d’enseignant⸱es-chercheur⸱euses éloigné⸱es des laboratoires de Toulouse et de permettre l’émergence et la structuration d’une activité scientifique qui puisse être conduite sur site pour des chercheur⸱ses travaillant sur des objets divers.
Cette reconnaissance permettait aussi à des enseignants-chercheurs des domaines des sciences de l’ingénieur (très minoritaires à l’UT2) de bénéficier malgré tout d’une affiliation à une entité de recherche au sein de leur université de rattachement.
Depuis sa création et jusqu'en 2014, cette entité a régulièrement rendu compte de son activité auprès du Conseil Scientifique puis de la Commission Recherche (CR) pour justifier du soutien financier (à hauteur de 5000 euros par an environ) qui lui était accordé au titre du Bonus Qualité Recherche.
Renommé « groupe Local » de Recherche Pluridisciplinaire du nord-est de Midi-Pyrénées à la demande de la CR mais gardant le même acronyme (LRPmip), l’entité a continué à bénéficier du soutien de la CR et d’une identification qui lui permet notamment de déposer des projets dans le cadre des appels à projets régionaux et nationaux et de contractualiser avec des partenaires dans le cadre d’activités de recherche financées.
Le LRPMip était par ailleurs soutenu par une dotation de fonctionnement de la part de l’IUT de Figeac lui-même, d’environ 10 000 €. En effet l’IUT, dans ses statuts initiaux avait mis en place un Conseil Scientifique dont les missions étaient la structuration des activités de recherche, le suivi des actions menées et le contrôle des dépenses. L’IUT jusqu'en 2017 consacrait de 10 à 30 K€, par an, pour soutenir l’activité de recherche. Le CS de l’IUT, composé de membres élus représentant les différentes catégories de personnels intervenant dans la recherche, enseignant⸱es-chercheur⸱euses, enseignant⸱es, doctorant⸱es, post-doctorant⸱es et personnels de soutien administratif et technique, et de personnalités extérieures choisies dans le milieu de la recherche donnait un avis sur l’activité du LRPmip.
Notons que la mention "du nord-est Midi-Pyrénées" dans l’intitulé visait à permettre d’éventuelles intégrations enseignant⸱es-chercheur⸱euses rattaché⸱es à l’IUT de Rodez ou au centre Jean-François Champollion d’Albi. Même si des collaborations ont été mises en place ponctuellement, la fédération à travers les sites qui était espérée ne s’est pas concrétisée, justifiant donc par la suite l'appellation plus locale de l'entité de recherche.
En 2019, la Commission Recherche de l'UT2J, sous la houlette de Marie-Christine JAILLET, a définitivement statué que le LRPmip ne pouvait prétendre au statut d'unité de recherche, laissant toutefois la possibilité d'une entité fédérant les dotations de recherche individuelles pour continuer à bénéficier d'une appellation et d'un cadre administratif pour les collaborations sur le site de l'IUT. C'est ainsi qu'est né le Groupe de Recherches Interdisciplinaire et Pluridisciplinaire de Figeac, héritant de la structuration qui était celle du LRPmip en deux équipes, l'équipe Processus à Haute Productivité (PHP) et l'équipe Organisation Non Orientées vers le Profit et Gouvernance (ONOP-G).